Fate pressione contro un processo assurdo!
Assurdo ma vero! Gli attivisti noborder arrestati venerdi saranno processati oggi alle 14.30 per direttissima, con l'accusa di sequestro di persona e violazione di domicilio! La rete noborder lancia un appello urgente per che venga fatta pressione. Ecco un modello di fax che potete spedire alle autorità francesi (entro le 14 e 30 di oggi), ovviamente non esitate anche a far pressione sui media italiani e internazionali.
Mettete il nome vostro o del vostro collettivo al posto delle X
Nous, XXX, exigeons la libération immédiate des 17 manifestants incarcérés à Strasbourg et d'Ahmed Meguini
L'occupation des locaux du ministère de la justice le vendredi 23 août à Strasbourg avait pour but de dénoncer le régime de détention intolérable auquel Ahmed Meguini, condamné par la justice le 21 août pour sa participation à une manifestation du campement No Border, est toujours soumis ( refus de parloir, placement à l'isolement depuis le 26 juillet, jour de son incarcération, et ce pour des raisons d'opinion) et de réclamer sa libération. Encore une fois, le parquet et la police de Strasbourg ont réagi à une action étiquetée "No Border" en perdant tout sang-froid et tout contrôle d'eux-mêmes: après une intervention violente du GIPN pour dégager le bâtiment occupé, la police a procédé a une vingtaine d'interpellation et de placement en garde-à-vue. Franchissant un seuil jusqu'alors inédit dans la répression, le parquet a décidé de renvoyer 17 manifestants devant le tribunal correctionnel pour une comparution immédiate lundi 26 août à 14h30. Leur mise en détention dimanche à la maison d'arrêt de Strasbourg augure mal du respect de la présomption d'innocence dans cette affaire ubuesque. Comme le procureur présent sur les lieux l'avait annoncé aux journalistes, en assimilant verbalement les faits à une "prise d'otages, le parquet entend poursuivre les militants pour un délit de "séquestration". Les passants et les journalistes présents sur les lieux ont pourtant pu constater tout au long de l'après-midi que les trois employés étaient libres de quitter les lieux et ne sont restés, selon leurs déclarations, que sur ordre de leur administration, c'est à dire le Ministère de la justice, le même qui, par l'intermédiaire du parquet, affirme à présent qu'ils étaient retenus. Le parquet poursuit donc à l'égard des membres du collectif de soutien le traitement qu'il avait réservé à Ahmed: une criminalisation à outrance et le recours à l'intimidation pour étouffer toute velléité de contestation. La comparution immédiate de demain, qui, ne faisant pas dans le détail, rassemblera 17 inculpés dans le box, est une étape supplémentaire dans cette politique, qui nie non seulement les droits de la défense, mais aussi les faits, et la logique la plus élémentaire.
Nous exigeons leur libération immédiate et l'abandon de toute poursuite judiciaire à leur égard. Nous continuons à exiger la sortie de l'isolement pour Ahmed, sa libération, ainsi que l'abandon des poursuites contre tous les participants au campement No Border.
signature et contact (firma e contatti)
fax del ministero della giustizia francese: 0033 1 44 77 61 15 tel: 0033 1 44 77 60 60
Questo invece è il testo che si può inviare alla stampa francese: anche qui le XXX stanno per: nome collettivo e/o individuo, città, contatto (numero tel o mail), e infine di nuovo nome.
communiqué de presse du collectif XXX de la ville de XXX Contre la criminalisation des mouvements sociaux, libération immédiate des militant-es du No border !
contact local: XXX Pour plus d'info : http://www.noborder.org contact strasbourg: il-legalteam@lalune.org tel: 0663184207
Ahmed Meguini a été incarcéré suite à son arrestation lors d'une manifestation du campement international No Border (qui lutte pour la liberté de circulation et d'installation et contre les frontières) établi à Strasbourg du 18 au 28 Juillet. Il a été condamné à huit mois de prison dont trois mois fermes. Il est depuis plus d'un mois maintenu à l'isolement total.
Un collectif de 17 personnes dénonçant la justice expéditive et partisane qui inflige à Ahmed une détention pour l'exemple, a occupé pacifiquement une annexe du Ministère de la Justice à Strasbourg le vendredi 23 août. Le collectif exigeait la fin de l'isolement carcéral ainsi que le droit de visite auquel tout-e prisionnièrE a droit. D'après l'Administration pénitenciaire, Ahmed est un militant du Réseau No Border qui risquerait de propager des idées anti-prisons auprès de ses co-détenuEs.
L'occupation s'est déroulée dans le calme et sans violence. Le vice-Procureur s'est déplacé sur le lieu et la Préfecture a, quant à elle, utilisé la violence en appelant le GIPN qui a arrêté les occupant-es pour les placer en garde à vue. Ils-elles ont été placéEs en détention pour "séquestration de personnes avec libération avant 7 jours et violation de domicile " et encourent jusqu'à 5 ans d'emprisonnement. Ils-elles passent en comparution immédiate lundi 26 août. Cette forme de procédure spécialement rapide et sournoise ne laisse pas le temps de préparer une réelle défense. Les inculpéEs qui refusent la comparution immédiate risquent d'être maintenuEs en détention préventive jusqu'à la date de leur procès, un mois plus tard, forme de chantage dont Ahmed a fait les frais. La décision de mettre en détention les inculpéEs dimanche soir à la maison d'arrêt de Strasbourg augure mal du respect de la présomption d'innocence dans cette affaire ubuesque. Comme le procureur présent sur les lieux l'avait annoncé aux journalistes, en assimilant verbalement les faits à une "prise d'otages, le parquet entend poursuivre les militants pour un délit de "séquestration". Les passants et les journalistes présents sur les lieux ont pourtant pu constater tout au long de l'après-midi que les trois employés étaient libres de quitter les lieux et ne sont restés, selon leurs déclarations, que sur ordre de leur administration, c'est à dire le Ministère de la justice, le même qui, par l'intermédiaire du parquet, affirme à présent qu'ils étaient retenus. Le parquet poursuit donc à l'égard des membres du collectif de soutien le traitement qu'il avait réservé à Ahmed: une criminalisation à outrance et le recours à l'intimidation pour étouffer toute velléité de contestation. La comparution immédiate de demain, qui, ne faisant pas dans le détail, rassemblera 17 inculpés dans le box, est une étape supplémentaire dans cette politique, qui nie non seulement les droits de la défense, mais aussi les faits, et la logique la plus élémentaire.
Nous, collectif XXX, nous joignons à la campagne de soutien aux militant-es du No border et exigeons la sortie définitive de l'isolement carcéral pour Ahmed, la libération immédiate et l'arrêt des poursuites à l'encontre de tous-tes les inculpéEs, ainsi que l'abolition des quartiers d'isolement.
Questi sono alcuni numeri di fax della stampa francese, rimpiazzate lo 0 iniziale con lo 0033
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