dalla lista di AC ! un paio di post sulla vicenda Persichetti. Segue l'articolo del Manifesto di oggi

un paio di post significativi delle notizie che circolano
su Action Chomage, che a sua volta riprende altre list, rigurardanti la vicenda Persichetti. La prima sul fatto che questa vicenda rischia di non essere isolata, la seconda e' un riassunto dei fatti. Significativo che una list di precari e disoccupati francesi si occupi della vicenda di un esule italiano.
In fondo, l'articolo del manifesto di oggi sul rischio di allargamento di espulsioni dalla Francia degli esuli e dei rifugiati politici per i fatti degli "anni di piombo". Persichetti intanto ribadisce la sua estraneita' alle Brr-Pcc.

ba





----- Original Message -----
From: "Le Mail Orange" <gerardvallerey@orange.fr>
To: <ac-forum@ras.eu.org>
Sent: Tuesday, August 27, 2002 3:36 PM
Subject: [ac-forum] Tr:[infozone_l] Paolo Persichetti, le 1er des 10?


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> ac-forum
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> > Dans le Manifesto du jour, Alessandro Mantovani estime que Paolo Persichetti
> > n'est que le 1er d'une liste de 10 réfugiés italiens en France à devoir
> > être extradés. En effet l'enquête sur les nouvelles BR piétine et les
> > chefs de l'anti-terrorisme italien ont besoin d'une diversion (ils
> > sont eux-mêmes sous examen à propos de l'escorte retirée à Marco Biagi,
> > assassiné à Bologne fin avril et à propos du raid de l'école Diaz à
> > Gênes). Une rencontre Perben-Castelli (ministre de la Justice, de la
> >
> > Lega nord...) serait prévue le 11 septembre.
> >
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> > Ce mel a été envoyé avec Meloo http://www.meloo.com
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> > .
> > .
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> > I N F O Z O N E

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----- Original Message -----
From: "Danielle Rétorré" <danielle.retorre@free.fr>
To: "ac-forum" <ac-forum@ras.eu.org>
Sent: Monday, August 26, 2002 12:11 AM
Subject: [ac-forum] Première extradition de France vers l'Italie d'un ancien des Brigades rouges


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> ac-forum
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> Le ministre des affaires étrangères donne satisfation à Berlusconi.
>
> "Une violation de la parole de la France" respectée jusqu'ici,
> estime Michel Tubiana, président de la Ligue des droits de
> l'Homme,Mitterrand "avait
> pris l'engagement en 1985 qu'il n'y aurait pas d'extradition d'anciens
> membres des Brigades Rouges, quel que soit l'avis favorable donné par la
> chambre d'accusation".
>
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>
>
> Transfert d'une dépêche AFP du dimanche 25 Août 2002
>
>
> Première extradition de France vers l'Italie d'un ancien des Brigades rouges
>
>
> Pour la première fois, un ancien membre des Brigades rouges, Paolo
> Persichetti, condamné dans son pays à 22 ans et 6 mois de réclusion, a été
> extradé dimanche à l'aube vers l'Italie, quelques heures après son
> arrestation en proche banlieue parisienne.
>
> Persichetti, 40 ans, a été remis à la division italienne anti-terroriste, la
> Digos. Arrivé à Turin à 02h00 GMT, il a quitté la capitale piémontaise en
> fin de matinée pour être transféré vers Rome où il doit être entendu.
>
> Si le ministère des Affaires étrangères français n'a pas souhaité commenter
> cette extradition, signe d'une coopération policière franco-italienne
> renforcée, le gouvernement italien s'est réjoui de cette première
> extradition d'un terroriste de gauche, cinq mois après l'assassinat à
> Bologne de l'économiste Marco Biagi, collaborateur du ministre italien du
> Travail Roberto Maroni. Un assassinat ayant ravivé la crainte du terrorisme
> intérieur.
>
> "C'est une arrestation très importante, il ne s'agit pas d'un personnage de
> second rang", s'est réjoui le ministre de l'Intérieur Guissepe Pisanu, qui a
> fait part de la "très grande satisfaction" du chef du gouvernement Silvio
> Berlusconi.
>
> Paolo Persichetti avait été condamné à 22 ans et 6 mois de réclusion pour
> complicité dans l'assassinat du général Ligio Giorgieri le 20 mars 1987 à
> Rome et pour sa participation à un attentat commis un an auparavant contre
> Antonio Da Empoli, un ancien conseiller de la présidence du conseil
> italienne.
>
> Il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt international délivré en 1992. Il
> avait été arrêté une première fois à Paris le 24 novembre 1993, et l'Italie
> avait demandé son extradition. La chambre d'accusation avait prononcé un
> avis favorable et le gouvernement Balladur avait signé en février 1995 le
> décret d'extradition.
>
> La justice l'avait toutefois remis en liberté et le décret n'avait pas été
> appliqué.
>
> Environ 140 militants d'extrême gauche sont recherchés par la police
> italienne pour terrorisme, dont une centaine résideraient en France.
>
> L'extradition de Persichetti, est "une violation de la parole de la France",
> a estimé Michel Tubiana, président de la Ligue des droits de l'Homme,
> rappelant que l'ancien président de la République François Mitterrand "avait
> pris l'engagement en 1985 qu'il n'y aurait pas d'extradition d'anciens
> membres des Brigades Rouges, quel que soit l'avis favorable donné par la
> chambre d'accusation".
>
> "Cette parole a été respectée, y compris en période de cohabitation", a-t-il
> ajouté.
>
> Enseignant à l'Université Paris VIII, auteur d'ouvrages, Persichetti vivait
> "publiquement" et son arrestation n'est que "poudre aux yeux" ont commenté
> ses avocats, Jean-Jacques de Felice et Irène Terrel.
> Ces deux dernières années, l'Italie avait vivement reproché à la France son
> manque de coopération. Le ministre italien de la Justice Roberto Castelli
> avait accusé, le 22 mars, les autorités françaises d'abriter des terroristes
> italiens et de refuser de les extrader : "Paris est un refuge sûr pour
> beaucoup de criminels en fuite qui ont commis des délits très graves et
> Italie".
>
> En octobre 2000, un autre ministre de la Justice italien, Piero Fassino,
> avait exprimé à son homologue Elisabeth Guigou sa "préoccupation", pour le
> même motif.
>
> Des sources italiennes à Paris ayant requis l'anonymat estiment probable que
> les policiers italiens ont fait part de leurs soupçons sur d'éventuels liens
> entre les nouvelles brigades rouges et d'anciens militants vivant à
> l'étranger, après l'assassinat de Marco Biagi.
>
>
>
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Persichetti il primo della lista
Ex Br-Ucc, 17 anni da scontare, nessun legame con i neobrigatisti: da due giorni è a Rebibbia. Esulta Castelli: vive la France, la ps dimentica i suoi guai (G8 e Biagi). A rischio altri dieci rifugiati italiani
ALESSANDRO MANTOVANI
ROMA
Per l'ex Ucigos, l'antiterrorismo della polizia, l'arresto di Paolo Persichetti è una boccata d'ossigeno. Un po' perché le indagini sulle nuove Br sono ancora al palo, ma soprattutto perché i vertici dell'antiterrorismo sono (e restano) nei guai: il capo, prefetto Carlo De Stefano, è indagato a Bologna per la scorta negata a Marco Biagi insieme al suo vice Stefano Berrettoni; l'altro numero due, Gianni Luperi, è invece tra i funzionari inquisiti per calunnia a Genova per le molotov della scuola Diaz. Per prendere Persichetti, del resto, non serviva una «brillante operazione»: è bastato che il governo francese eseguisse un vecchio decreto di estradizione del `95, l'unico fin qui firmato, e facesse consegnare l'ex brigatista alla polizia italiana dopo l'arresto, eseguito sabato nella banlieue di Parigi. Persichetti insegnava sociologia politica all'università Paris VIII (Saint Denis), aveva il cognome sul citofono e quando l'hanno preso girava in bicicletta con i documenti (veri): l'opposto di un fuggiasco, insomma, tant'è che nessuno ha pensato di ammanettarlo (come si è visto in tv). Non a caso al Viminale (al piano della ps) evitano di gonfiare le penne, mentre il ministro dell'interno Beppe Pisanu ha accolto la notizia con un brindisi con Silvio Berlusconi a Porto Rotondo. Negli ambienti della polizia si parla di «successo politico, che apre una nuova fase nella cooperazione con la Francia contro il terrorismo». E' comunque presto per dire se qualcun altro dei circa 140 italiani rifugiati a Parigi farà la stessa fine di Persichetti.

«La dottrina Mitterrand? Quale dottrina Mitterrand?», ironizzavano ieri all'ufficio del capo di gabinetto del ministro degli interno francese, Nicolas Sarkozy. «La famosa dottrina Mitterrand - ha detto il ministro della giustizia Dominique Perben - è del 1985 e riguardava fatti antecedenti, i cosiddetti `anni di piombo', cioè prima del 1982. Non è per nulla scomparsa anche se è oggi decisamente vecchia». Si parla di una decina di italiani che potrebbero essere consegnati all'Italia, si vocifera di una decina di decreti in dirittura d'arrivo o già firmati. Quando saranno notificati, però, ci vorrà tempo prima che il consiglio di stato decida sui ricorsi. E' tuttavia ottimista il guardasigilli italiano, pardon padano, Roberto Castelli, che l'11 settembre vedrà Perben: «Esprimo il mio più vivo apprezzamento al governo francese. Il tavolo tecnico comune ha cominciato a produrre i suoi effetti positivi e continuerà i suoi lavori».

Intanto, da domenica sera Paolo Persichetti è in una cella del carcere romano di Rebibbia nuovo complesso. Quarantenne, ex militante delle Br-Ucc (Unione comunisti combattenti) nate con la scissione dalle Br-Pcc (Partito comunista combattente) nella prima metà degli anni 80, Persichetti deve scontare 17 anni per una condanna definitiva dal 1991. Ebbe 21 anni per partecipazione a banda armata e concorso morale negli attentati contro il generale dell'aeronautica Licio Giorgeri (ucciso il 20 marzo `87 a Roma) e contro il consulente della presidenza del consiglio Antonio Da Empoli (ferito nel 20 febbraio `86). Non è mai stato condannato per la partecipazione diretta a fatti di sangue. I pentiti parlavano di un suo contributo all'«inchiesta» che precedette l'omicidio del generale Giorgeri, individuato come figura chiave del complesso militar industriale.

In carcere Persichetti ha ricevuto l'avvocato Rosalba Valori. Dovrà aspettare di più per vedere sua madre: ci vuole almeno una settimana per certificare che la signora è effettivamente sua madre... come negli anni 80 durante la prima detenzione del figlio. Comunque, ha fatto sapere l'avvocato Valori, Persichetti sta bene e ha chiesto un computer per poter lavorare. A scanso di equivoci ha chiarito che con le nuove Br, responsabili degli omicidi di Massimo D'Antona (1999) e Marco Biagi (19 marzo scorso), non c'entra nulla. Ma per la verità, checché ne dicano certi giornali, Persichetti non compare mai nei fascicoli sui br dell'ultim'ora, nei quali si insiste parecchio sui legami tra «vecchi» e «nuovi» ma si punta sugli ex Br-Pcc del gruppo di Nicola Bortone (da giugno detenuto a Zurigo in attesa di estradizione), Simonetta Giorgieri e Carla Vendetti, forse ormai lontane da Parigi.