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IRAN-RUSSIE connection
by IRAN RESIST Thursday, Jun. 29, 2006 at 10:02 AM mail:

Le gaz, le pétrole et le nucléaire (civil) sont une « triade de combat » pour la Russie « dans la guerre énergétique mondiale », a estimé récemment Sergueï Chmatko, le patron du groupe russe Atomstroïexport qui construit des centrales nucléaires à l’étranger. La Russie « peut proposer en même temps du pétrole, du gaz et du nucléaire. Aucun Etat ne dispose d’une telle triade de combat et c’est un sérieux avantage pour la Russie dans la guerre énergétique mondiale qui se développe », a observé, dans une interview parue le 22 juin dans le quotidien des affaires Vedomosti, ce responsable dont la franchise a certainement embarrassé Vladimir Poutine.

Iran-Russie Connection         [Tous les documents de la rubrique : News]
Iran-Russie Connection
29.06.2006

Le gaz, le pétrole et le nucléaire (civil) sont une « triade de combat » pour la Russie « dans la guerre énergétique mondiale », a estimé récemment Sergueï Chmatko, le patron du groupe russe Atomstroïexport qui construit des centrales nucléaires à l’étranger.

La Russie « peut proposer en même temps du pétrole, du gaz et du nucléaire. Aucun Etat ne dispose d’une telle triade de combat et c’est un sérieux avantage pour la Russie dans la guerre énergétique mondiale qui se développe », a observé, dans une interview parue le 22 juin dans le quotidien des affaires Vedomosti, ce responsable dont la franchise a certainement embarrassé Vladimir Poutine.

Chmatko a fièrement déclaré que l’Etat russe avait entamé une restructuration de son secteur nucléaire civil et compte décrocher jusqu’à un quart des contrats de construction de nouvelles capacités dans les pays qui ne disposent pas de la technologie nucléaire.

Dans les 20 à 30 prochaines années, quelque 500 gigawatts de nouvelles capacités de production d’énergie nucléaire devraient être construits dans le monde, dont 300 gigawatts dans les pays ne disposant pas encore de cette technologie, a-t-il souligné. Atomstroïexport, qui dispose aujourd’hui d’un carnet de commandes de 4,5 milliards de dollars, compte y ajouter « d’ici un an et demi à deux ans encore 6 à 8 milliards de dollars supplémentaire », a souligné le bien bavard Chmatko.

Le patron d’Atomostroïexport considère que le marché en cours de libéralisation d’Europe centrale et orientale comme particulièrement intéressant, d’autant plus que ces pays sont déjà équipés par le technologie nucléaire russe (de qualité soviétique – ndlr).

Atomostroïexport est candidat pour terminer la construction de la centrale Belene en Bulgarie, et discute également de contrats de modernisation pour la modernisation de la centrale Paksh en Hongrie et la construction des blocs 3 et 4 de la centrale Mochovce en Slovaquie. Des pourparlers sont en cours avec la Turquie, le Vietnam et les pays d’Amérique latine… Atomostroïexport est également présente au Belarus, en Ukraine où deux nouveaux blocs doivent être construits et au Kazakhstan qui veut construire une centrale.

Même sans les propos triomphalistes du patron d’Atomostroïexport, chacun atteste de l’indécente santé économique de la Russie qui déploie son aura sur le Moyen-Orient en renforçant sa présence en Iran. L’Alliance Iran-Russie est par ailleurs vitale pour une ascension éclair de la Russie au premier rang mondial. La Russie est pressée et ça se voit. Son empressement risque pourtant de lui coûter cher et lui valoir l’opposition de l’UE ou de la Chine qui n’entendent pas laisser un état disposant de la « triade de combat» leur dicter leur diplomatie.

Le 27 juin, le président russe Vladimir Poutine a été même contraint de monter au créneau pour défendre la politique énergétique de la Russie en rejetant les critiques, émanant notamment des Européens, sur les tendances « néo-impérialistes » du Kremlin. Et pourtant, nous ne sommes même pas dans la phase offensive du combat, mais seulement en période de réarmement.

Les Européens importent un quart de leur gaz de Russie, l’on se souvient qu’il y a moins d’un an, ces mêmes Européens pressaient la Russie d’augmenter la part d’approvisionnement de l’union, sans se douter que leur dépendance vis-à-vis des Russes se transformerait en un cauchemar aussi bien énergétique que diplomatique.

En septembre 2005, les Européens étaient certains que la hausse des importations d’énergie russe ne créerait pas de dépendance européenne unilatérale envers Moscou dans la mesure où la relation serait réciproque : l’Europe a autant besoin de la Russie pour l’énergie que l’État russe de l’Europe pour ses deniers.

La Russie vient de rembourser sa dette, moins d’un an avant cette brillantissime analyse qui, vu les résultats, était sans doute également appliquée aux régimes des mollahs.

Pendant ces précieux mois, la Russie et les mollahs ont constitué d’influents lobbies en Europe (en France, on peut citer Adler, Chevènement...), tout en préparant leur Alliance et en rêvant de supplanter l’UE pour lui ravir sa place d’allié historique des pays arabo-musulmans (lire notes ci-jointes).

La Russie ou le régime des mollahs : l’Europe a surtout une politique anti-américaine et rien d’autre : aucune politique Russe, aucune politique iranienne.

Cette diplomatie anti-américaine profite pleinement aux objectifs économiques et surtout géostratégiques des Russes, des mollahs et des Chinois. C’est par ses propres mauvais choix que l’UE prend le chemin pour sortir de l’Histoire. La désunion de l’UE ne sera synonyme d’un déclin de tous les états Européens. L’Allemagne se distingue du lot par ses liens avec les Russes et avec les Chinois.

La Grande-Bretagne, qui a toujours eu des liens très tenus avec le clergé chiite iranien, se montre très discrète sur les conflits avec les Russes. Il y a 100 ans, en 1906, les Britanniques ont soutenu la révolution constitutionnaliste iranienne qui donnait le pouvoir à une assemblée soumise à la charia et s’assurait la loyauté d’un pays qui les intéressait pour sa position stratégique et pour son pétrole nouvellement découvert.

Auparavant, l’Iran des Qajar était dominé par les Russes et les Britanniques et les princes Qajar étaient sous protection de l’un ou de l’autre, souvent débiteurs de l’un ou de l’autre, et mêmes rémunérés par ces deux états. La dynastie Pahlavi et son train de réformes ultra-laïques avaient mis un frein au projet de l’islam parlementaire voulu par l’Empire Britannique. Et le soutien américain à ce régime progressiste avait tenu en échec les Soviétiques à partir de 1941.

Un point très perturbant de l’histoire est la carte de l’Europe. Nous sommes revenus d’un point de vue purement géographique aux frontières de la période précédant la seconde guerre mondiale. Et nous nous retrouvons dans une situation presque similaire : l’Allemagne s’affirme, la Russie également, les deux aspirant à une plus vaste représentation internationale. La Russie revient également à ses ambitions colonialiste sur l’Iran où elle détenait les leviers du pouvoir du temps des Qajar, avant les évènements de 1906.

Il semblerait que les grands et petits acteurs présents sur l’échiquier Iranien avant la seconde guerre mondiale s’y retrouvent dans une configuration très favorable aux Russes. Ces derniers veulent prendre leur revanche et reconquérir l’Iran, s’ouvrir une voie vers l’Océan Indien et isoler l’Asie Centrale (qui doit se tourner vers l’OCS). Le premier acte de la 4ème guerre mondiale ne sera pas militaire : son objet sera de forcer le départ des américains de la région et ceci semble plausible tant que L’Iran et l’Europe seront les alliés de la « Triade de combat » russe.

La Russie peut compter pleinement sur l’anti-américanisme de l’Europe et son absence totale d’une politique Russe : la France ne fait pas défaut à cette règle, même si elle est le pays de l’Europe qui aura le plus à perdre, ses marchés nucléaires, ses marchés militaires, ses alliances avec les pays arabes…

WWW.IRAN-RESIST.ORG

Pour en savoir + :
-  Sanctions : Les véritables inquiétudes des Russes
-  (2 FEVRIER 2006)

La Russie et les pays musulmans. En 2005, la Russie a obtenu le statut d’observateur auprès de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI). Et l’année prochaine, la Russie va assurer la présidence tournante du G8 et elle projette de se concentrer sur la mise en œuvre du plan d’action « Partenariat pour le progrès et avenir commun avec la région du Moyen-Orient élargi et de l’Afrique du Nord », plan adopté au Sommet du G8 aux Etats-Unis en 2004. La « Proposition d’enrichissement délocalisé » permettra aux Russes de rafler tous les futurs marchés nucléaires en Iran et aussi ceux dans la région du Golfe et plus spécifiquement dans tous les pays musulmans.

La Russie et ses adversaires. Dans les années 70, les Américains ont mis au point l’Arc de la Crise (Crescent of Crisis) pour utiliser l’islamisme pour exploser la Russie. Cette dernière a retenu la leçon et semble vouloir utiliser le même dispositif gagnant pour neutraliser les Chinois par une diplomatie du Containment (endiguement) à l’Est et par une politique de Rollback (refoulement) vers l’Ouest pour chasser les Américains du Moyen-Orient. C’est plutôt audacieux d’utiliser les deux mêmes armes utilisées par les Américains contre elle pour un retournement spectaculaire de l’équilibre des forces. Dans cette « Fuite en Avant » que nous avons exposée dans notre précédent article*, l’Iran des mollahs et sa politique de provocation permanente jouent le rôle d’un joker, d’un va-tout  : c’est là le point qui oppose diamétralement les Chinois aux Russes ! . (source : IRAN-RESIST)

WWW.IRAN-RESIST.ORG

à propos d’une possible réaction de la Chine:
-  La Chine n'utilisera pas son veto : décodage
-  (9 MAI 2006)

L’apporvisionnement énergétique Européen. L’Union européenne est le principal consommateur à la fois de pétrole et de gaz naturel. En 2002, la consommation de l’UE a par exemple atteint 38.5% de la consommation mondiale de pétrole tandis que celle des États-Unis s’élevait à 17% et celle du Japon 12%. En 2000, 48% du gaz naturel de l’UE, s’élevant à 23.7% de la consommation globale de gaz, avait été importé. Comme le gaz hollandais et les réserves de pétrole de la mer du Nord s’épuisent progressivement, la dépendance énergétique du continent ne peut que s’accroître et il est prévu que d’ici 2020, 75% du gaz consommé dans l’UE sera importé, dont une large quantité en provenance de la Russie.

Suite au démantèlement de l’URSS en 1991, les exportations d’énergie de la Russie vers l’Europe de l’Ouest ont augmenté de manière exponentielle. En octobre 2000, le président russe Vladimir Poutine a signé un accord avec l’UE sur une stratégie de partenariat d’énergie. L’un des développements les plus récents a été la conclusion de négociations en septembre 2005 entre la compagnie russe d’Etat Gazprom et les firmes allemandes, BASF et EON, visant à mettre en place le « North European Gas Pipeline » (NEGP). Courant sur plus de 1.200 km sous la mer Baltique, de la baie de Portovaya en Russie au port allemand de Greifswald, ce nouvel oléoduc entend ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire des importations russes vers l’Europe. Le tracé du NEGP a été conçu de façon à éviter tous les pays de transit, délivrant directement le gaz naturel à l’Europe de l’Ouest, en s’écartant des pays de l’est peu heureux de cette mesure.

WWW.IRAN-RESIST.ORG

Pour en savoir + :
-  Aucune alternative énergétique viable pour l'Europe
-  ...Si les mollahs demeurent au pouvoir... (27 MAI 2006)






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