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Bolzaneto e' ovunque in FRANCESE
by outofcontroll Monday, May. 26, 2003 at 5:30 PM mail:

traduzione in Francese del documento Bolzaneto e' ovunque

Bolzaneto partout

La nuit entre le 18 et le 19 mai, à la fin d'une soirée au sujet de l'antipsychiatrie à l'XM24 à Bologna, deux amis en sortent et ils partent en scooter. Quelque mètre après ils sont arrêtés par trois agents en civil, qui demandent à l'un des deux les documents et après un contrôle ils déclarent que le scooter est volé, même si les numéros d'identification du châssis démontrent le contraire. Les agents décident de lui dresser le crime de recel et de le porter à la préfecture de police. A l'arrivée de la voiture, un énergumène en uniforme commence à insulter, provoquer et pousser le garçon pour le faire tomber. L'agent luxe l'épaule du garçon, le terrassant et le battant, sans cesser de l'insulter. Après l'avoir menotté, il lui met les mains autour du cou, comme s'il voulait l'étrangler.
Il continue à le frapper de coups de poing et de pieds en cherchant de le faire tomber une autre fois, mais sans y réussir. Arrivé à la préfecture de police, le malheureux descende de la voiture, toujours menotté. Il est frappé à coups doublés et il est poussé vers la cage de l'escalier. Enfermé dans une petite pièce, il est encore battu par une dizaine d'agents en uniforme et insulté pour son identité politique : « Tique, je te pisse sur la gueule, communiste de merde », « t'es pire qu'un beurre ». Il est obligé à rester allongé par terre sur son dos avec tout le poids de son corps sur les poignés menottées derrière. Chaque fois qu'il essaie de diminuer la torture en levant les jambes, les flics le tapent.

Une fois arrivé l'instructeur (le grade le plus élevé dans ce moment dans la préfecture), l'interrogatoire commence. Un autre agent, en civil, arrive à la fin de l'interrogatoire. Il dit au garçon : « appelles tes amis antifascistes que j'appelle les miens et on règle la chose quelque part! ».

Emmené dans une cellule, il est obligé a subire les agressions verbales et les violences psychologiques des gardiens de la paix pour toute la nuit.

La cause de cet arrêt était un hypothétique vol du scooter sur lequel ils voyageaient. Le jour après, le propriétaire du scooter, qui vit avec les deux garçons, est allé en préfecture pour demander la raison du séquestre. Ils lui ont répondu que tout était du à une erreur de frappe d'un gendarme, qui avait écrit une dénonce en 1998!
Une tragédie qu'au final arrive au ridicule. Mais ceci est le traitement que les systèmes de répression de la ville utilisent tous les jours avec les faibles, les moins protégés, les porteur sain de conflit.

La torture et la répression dans les préfectures et dans les gendarmeries ne sont ni commencées ni finies à Bolzaneto, pendant le G8. Bolzaneto existait déjà et il existe toujours, dans les rues, les places, les centres de permanence temporaire et les prisons!

Episodes comme ceci ne doivent pas rester dans le silence et dans l'indifférence.
Ils arrivent tous les jours, même si rarement ils arrivent à conquérir la première page des journaux.

OutOfControllCrew

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