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Journées contre la société carcérale à Barcelone
by uomonero Tuesday, Sep. 09, 2003 at 4:58 PM mail:

Journées contre la société carcérale à Barcelone

Journées contre la société carcérale à Barcelone
La société carcérale se développe pour maintenir et perpétuer la stabilité du pouvoir en place.
Elle se base sur le contrôle des relations sociales et sur les mécanismes qui permettent la mise en œuvre de ce contrôle.
Voilà environ deux siécles qu’apparaît l’idée de la prison panoptique et que débute une société de contrôle à l’intérieur de structures physiques appelées prisons. Dans celles-ci se réalisent un contrôle total de la vie quotidienne, l’imposition de la hiérarchie, la régulation du temps et de l’espace, le contrôle des volontés et des nécessités individuelles .etc.
Aujourd’hui nous vivons dans un monde où la prison ne se limite pas qu’à son aspect physique (incarcération entre 4 murs) de nombreuses formes de relations de pouvoir sont présentes dehors et dedans. Une des caractéristiques principales de cette société est le consensus, construction d’une volonté collective, l’acceptation d’un état des choses qui en définitive conduit à une condition de soumission. L’état contemporain de citoyen est très similaire à celui de serf. Chacun aujourd’hui est obligé de travailler pour vivre et consommer et ainsi d’auto-maintenir ses propres besoins. La condition de serf arrive à son point culminant avec la nécessité de sécurité.
L’idéologie de la sécurité se manifeste à travers le contrôle et la répression, elle se base sur la culture de la peur.
Tout cela permet un contrôle maximum avec un minimum d’effort, le contrôle de l’individu n’est plus nécessaire puisque chaque sujet devient un policier pour lui-même et ceux qui l’entourent. En même temps, c’est avec le fruit de la culture de la peur intériorisée par la société qu’il est possible d’augmenter les quotas de répression contre les individus qui sortent de la norme, qui se révoltent ou qui potentiellement pourraient le faire, soit contre certain aspects de la normalité, soit par une rupture totale avec les règles existantes. Pour eux on maintient les prisons actuelles comme des structures techniques dans lesquelles on continue à expérimenter des méthodes de contrôle qui s’appliqueront ensuite à la société non carcérale. Une autre fonction de la prison c’est son utilisation comme instrument de mesure du niveau de désaccord de la société et du degré d’acceptation de la répression sachant qu’une répression démesurée, produirait une déstabilisation sociale et exigerait des mesures réformistes.
Evidemment nous considérons que la prison n’est pas inattaquable, et nous laisse beaucoup de brèches où agir pour la détruire. Il faut être attentif à la montée de la répression (durcissement des peines et des conditions de vie des prisonniers, création de nouveaux délits, augmentation de la force répressive, application de nouvelles technologies de contrôles…etc.) qui ont été faite ces derniéres années sous couvert de l’idée d’une nécéssité de sécurité. Nous prenons en compte que ces changements ne sont pas l’initiative d’un seul état mais sont imposés par un nouvel ordre mondial. Nous pensons qu’il est nécessaire d’y réfléchir à un niveau international.
En ce sens, nous proposons quelques journées où il y aura des espaces pour discuter et agir en vue d’abattre la société carcérale.



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